UN OEIL SUR LE PASSE

Un oeil sur le passé (Photo JGD)
Photo Jean Gérard Dubois
Empreinte de fougères et d'Annularia sur schiste houiller. Epoque Carbonifère , environ 300 à 350 millions d'années. (récolte JGD)
Empreinte de fougères et d'Annularia sur schiste houiller. Epoque Carbonifère , environ 300 à 350 millions d'années. (récolte JGD)


EMPREINTE

 

L’histoire… !

 

Dictionnaires historiques et biographiques : sable de plage, grès dur, sable à gros grain, fin et très fin!

 Les empreintes laissées le sont toujours sur du sable !

 Parfois le sable devenu grès s’installe et consolide l’empreinte !

 Toujours le grès le plus dur redevient sable, sable plus fin encore.

 Pour le néant Il faut savoir attendre, c'est tout.

 C'est plus ou moins long.

(JGD)

 

A deux pas de chez nous.
A deux pas de chez nous.

 

 

 

UNE PORTE OUVERTE SUR L'HISTOIRE

Paestum. Temple de Poséidon (Photo composition JGD)
Paestum. Temple de Poséidon (Photo composition JGD)
Une porte ouverte sur l'histoire. Tétradrachme d'Alexandre le Grand, vers 325 avant J.C.  (Photo JGD)
Une porte ouverte sur l'histoire. Tétradrachme d'Alexandre le Grand, vers 325 avant J.C. (Photo JGD)

 

 

 

 

"A partir de ces toutes petites choses, je t'offrirai des spectacles admirables"

VIRGILE  (Les Géorgiques) - 37 avant J.C.

 

 

Amour et graffitis. Pompéi. (Photo JGD)
Amour et graffitis. Pompéi. (Photo JGD)
Grâce et beauté, République romaine - Denier d'argent sous Cornelia  (56 avant J.C)
Grâce et beauté, République romaine - Denier d'argent sous Cornelia (56 avant J.C)
République romaine. Denier d'argent, Vibia (48 avant J.C.)
République romaine. Denier d'argent, Vibia (48 avant J.C.)

 

 

Au gré des nos désirs, quand ce lieu nous rassemble,

Pourquoi, mon cher Mopsus, ne point unir ensemble,

Les soupirs de ta flute et les sons de ma voix,

Viens, portons nos accords, sous l'ombre de tes bois.

(Virgile - Les Bucoliques. Eglogue cinquième)

Les Bucoliques (la vie des bergers dans la campagne romaine)
Gravure du XVIe siècle. Les Bucoliques de Virgile. La vie des bergers dans la campagne romaine (Archives JGD)

 

 

 

DESCRIPTION DU TEMPLE DE L'AMOUR

"La discorde implore son pouvoir pour amôlir le courage de Henri IV. Ce héros est retenu quelque-tems auprès de Madame d'Estré'es, si célèbre sous le nom de LA BELLE GABRIELLE. Mornay l'arrache à son amour, et le Roi retourne à son Armée"

La Henriade. Epopée en dix chants, de VOLTAIRE  - 1728 - (Bibliothèque JGD)
La Henriade. Epopée en dix chants, de VOLTAIRE - 1728 - (Bibliothèque JGD)

 

 

 

 

LE MOYEN DE PLAIRE, PAR MADEMOISELLE **

 

1785

Le moyen de plaire par Mademoiselle** (Archives JGD)
Le moyen de plaire par Mademoiselle** (Archives JGD)
(Archives JGD)
(Archives JGD)

 

NOUS SOMMES EN 1820

 

 

 

Deux grandes amies, Adèle et Joséphine avaient du avoir quelques mots, une dispute peut-être, et Adèle en avait du chagrin. Depuis leur dernière rencontre elle était dans un silence de plus en plus lourd à porter, elle n’en peut plus. Désespérée, elle prend alors sa plume ce jour là : Elle prend le risque de livrer une part d’elle-même, de son intimité, le risque de ne pas être entendue, d’être rejetée…

 

Finette, ma petite Finette, dis des paroles de consolation à ton adélete, … dis lui que tu l’aimes encore, quelle t’es chère et que tu as tout oublié.

 

Un bon cœur a bientôt pardonné l’offense, et le mien est contristé de t’avoir fait du déplaisir. Mon pauvre cœur, il est lassé de ne point avoir (de nouvelles) de toi. Cependant il dit et dit sans cesse, hélas par ma faute, par ma faute, et je l’ai bien mérité.

Ma Joséphine, de grâce achève mon supplice, sois plus miséricordieuse en faveur des élus de ton cœur. Dis à ces élus que tu as de l’indulgence pour eux et ils seront radieux, oui radieux d’être gracié, et de grâce, gracié par toi.

Ma Joséphine ! ah sois plus favorable au coeur de tes amis, dis leur que tout est fini et ils se croiront bien, oui bien, d’être avec toi.  Oh ! que la pitié touche ton âme, qu’elle soit attendrie cette âme et qu’enfin elle dise un mot qui soit fin de tous mots, et qui mette la fin à toute sorte de mots..

(…) Vous me désolez véritablement en ne m’écrivant point et vous me ferez perdre la tête.

 Allons, que tout sois fini (…)Je vous aime aussi de tout mon cœur (…) J’ai une belle et grande envie de vous voir…» etc

 

 

 

Cette lettre est un cri du cœur, un appel à l’indulgence et au pardon, elle est la réalité d’une minute, d’une journée, d’une interminable semaine, elle est lieu des regrets et des tourments de l’âme, elle balaie le silence de la rupture entre les deux amies, elle aimerait les convier à la même table, autour du même repas, mais comment… ?

 

Malgré l’envie de vous voir dit-elle, je resterai clouée chez moi… Elle attend le pardon de son offense… elle attend, elle souffre de cette attente !

 

De quelle offense s’agissait-il ? Nous n’en saurons pas plus, mais nous pouvons imaginer ! Les atteintes à l’amitié sont parfois si imprévues, si involontaires, souvent, et si difficiles à vivre ! Nous pouvons imaginer, rien n’est vraiment différent d’une époque à l’autre.

 

Comment après une dispute pouvions-nous  nous retrouver en 1820 ? Quelles étaient les possibilités de communiquer ? Ni téléphone, ni Internet, ni S.M.S… A notre disposition la  plume seule et le papier.

 

Toute lettre est un silence d’abord et un geste, une main sur une feuille blanche, un mot, le choix du premier mot avec toute son importance. Comme dans un roman, le choix des premiers mots du premier paragraphe, le doute, l’hésitation… ! Comme dans un roman pour une seule personne, pour celle qui compte à l’instant présent.

 

“Finette, ma petite Finette, dis des paroles de consolation à ton adélete »

Non pas Joséphine mais « Ma petite Finette », non pas Ton Adèle, mais « Ton Adelette », comment faire plus doux, comment être plus aimable, plus conciliante… ?

 

Nous espérons que les choses se sont arrangées, Adèle méritait bien que Joséphine lui pardonne. Nous avions là une lettre d’amitié mais les peines d’amitié sont parfois bien proches de celles de l’amour.

 

 

 

 

 BEAUTE DE TOUS TEMPS

ELEGANT PORTRAIT SUR MONNAIE ROMAINE

 

Impératrice CRISPINA

Photo Jean Gérard Dubois
Photo Jean Gérard Dubois
Beauté classique. Toscane. Photo JGD
Beauté classique. Toscane. Photo JGD
Peinture originale JGD pour l'illustration couverture de l'ouvrage ci-dessous - (huile)
Peinture originale JGD pour l'illustration couverture de l'ouvrage ci-dessous - (huile)

LETTRE A UNE DAME

Lettre de G. de PAWLOWSKY  (Archives JGD)
Lettre de G. de PAWLOWSKY (Archives JGD)

 

"Les rares lumières que l'on entrevoit dans la nuit font un plaisir extrême".

 

 

PAWLOWSKI (Gaston de), écrivain français, né à Joigny (1874-1933). Directeur de plusieurs journaux, auteur de "La Philosophie du Travail" (thèse, 1901), "Voyage au pays de la 4ème dimension" (1912, curieux roman d'anticipation), "Essai sur le théâtre contemporain" (1913), etc.

 

Lettre autographe signée à une Dame. Paris, sans date (1917 ).3 p. petit in-4.

Belle lettre écrite en pleine guerre. - 

" Comment vous remercier de la jolie surprise que m'apporte le Messager des Dieux, toutes ses petites ailes déployées. Un article de vous ! et quel article ! [...] Et quelle jolie leçon de finesse féminine donnée aux critiques littéraires masculins qui pataugent dans l'oeuvre comme de braves barbets sans jamais avoir l'idée de remonter jusqu'à l'auteur qui, de la berge, les regarde en riant! Surtout ne me dites pas que l'amitié est pour beaucoup dans votre jugement... ou ne me le dites qu'après la guerre. Soyez bonne marraine jusqu'au bout et laissez sous le charme celui qui n'est plus pour l'instant qu'un vieux militaire un peu fatigué après trois ans de boue et que voici pour quelques jours à Paris achevant une "convalescence" dont l'héroïsme hélas ne séduirait pas les maîtres d'Epinal. Tout le monde ne peut pas être un grand blessé aurait dit Jules Renard, mais fort heureusement aussi, tout le monde ne peut pas être non plus servi comme je le suis, littérairement [...] les rares lumières que l'on entrevoit dans la nuit font un plaisir extrême". -   Il ajoute pour terminer "... C'en est assez comme dans les romans de chevalerie pour oublier toutes les fatigues passées. Elles ne sont plus que les servantes d'un heureux dévouement que je vous dois." -  

Coupures de presse lors du décès de G. de Pawlowsky
Coupures de presse lors du décès de G. de Pawlowsky
De matin bleu vêtue...
De matin bleu vêtue...